Mardi 2 octobre, des moyens français, dont une équipe médicale spécialisée du Havre, ont participé à un exercice de sauvetage en mer dans la zone éolienne London Array en cours de construction.
Ces champs d'éoliennes sont une nouvelle composante pour le sauvetage en mer. Une manière de se préparer à prêter main forte en cas d'incident, mais aussi à long terme à pouvoir faire face à un accident de ce type dans les eaux françaises.
Deux navires entrent en collision
Ce champ éolien est en cours de construction à l'embouchure de la Tamise. Le scénario a mis en scène une collision entre deux navires, le navire à passagers Patricia, qui naviguait à proximité de la zone, et le Wind Ambition, un navire hôtel pour le personnel travaillant à la construction des éoliennes. Le choc entre les deux navires a provoqué un incendie au bord du Paricia. Ce dernier est à nouveau entré en collision avec une éolienne cette fois.
Des moyens internationaux devant la catastrophe
L'ampleur du sinistre a nécessité le recours aux Etats riverains. Des moyens français, britanniques et belges ont oeuvré ensemble lors de cet exercice. Sous l’impulsion de la préfecture maritime Manche – mer du Nord, la France a déployé un hélicoptère Dauphin de la Marine nationale basé au Touquet, une équipe de marins pompiers de Cherbourg, une équipe médicale spécialisée (SAMU/SMUR du Havre et de Boulogne-sur-Mer) ainsi que les canots de sauvetage de la SNSM de Calais et Dunkerque (Société nationale de sauvetage en mer). Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez a également joué son rôle de mobilisation des moyens français et de liaison avec ses homologues britannique et belge.
Le diaporama de l'exercice
Le London Array, un vaste champ éolien en cours de construction