Le groupe équipementier automobile a fait cette annonce lors d'un comité d'entreprise en début de semaine.
Pour l'instant, aucun des 8 sites français n'a été cité, ni le nombre de salariés potentiellement concernés. Le groupe emploie 2 500 personnes en France, 5 000 dans le monde.
Les syndicats devraient en savoir plus mardi prochain à l'occasion d'un nouveau CE.
Le marché automobile européen traversant une grave crise, Mécaplast voit son activité chuter. Ses clients, PSA et Renault, ont fortement baissé leurs commandes.
L'usine Mécaplast de Vire emploie 275 personnes déjà frappées par des mesures de chômage technique depuis le mois de septembre : 19 jours jusqu’à la fin de l’année. Cette usine, spécialisée dans la fabrication de pièces en métal, est depuis plusieurs mois à vendre par le groupe monégasque qui compte 23 sites dans le monde.
Le site de Monaco va supprimer 117 des 283 postes actuels, dont 70 licenciements secs. Cependant, à l’international, le groupe poursuit son développement : une nouvelle usine en Serbie, bientôt d'autres aux Etats-Unis, en Chine, ou en Corée.
Mécaplast a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 692 millions d'euros et compte 5 500 collaborateurs implantés dans 15 pays.
En décembre 2011, la direction du groupe avait confirmé son intention de se séparer de son usine viroise, sans donner de date butoire, indiquant clairement que Vire "ne figurait plus dans la stratégie du groupe".
Spécialisé dans la plasturgie, Mécaplast ne veut plus faire de métal et cherche un repreneur. “Le site a un carnet de commandes suffisamment garni pour les deux ans à venir. Ce n’est pas parce que l’entreprise serait déficitaire que le groupe ne veut plus rester mais parce qu’il estime que ce n’est plus son coeur de métier”, indiquait le sous-préfet de Vire l'année dernière.
Mécaplast envisageait alors de valoriser l’usine viroise afin de mieux la revendre. Depuis, les salariés du Calvados sont toujours dans l'expectative quant à leur avenir.