Manifestation ce jeudi des salariés du groupe pharmaceutique de Val de Reuil
Reclassement ?
C’est en septembre dernier que tombait l’annonce de suppressions de postes dans le groupe Sanofi-Pasteur : 900 au plan national et 138 sur le site de Val-de-Reuil (où travaillent 2000 personnes).Mobilisés contre ce projet, les salariés Rolivalois étaient ce jeudi (25 octobre) réunis de midi à 14h devant leur établissement pour dénoncer ce projet (qui ne toucherait que l’encadrement) et demander des précisions sur les mesures de reclassement des personnes concernées.
VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Frédéric Lafond et Eric Lombaert avec les interviews de :
- Franck Berthelin, délégué syndical CGT
- Mickaël Néel, délégué syndical CFDT
LA DIRECTION DE SANOFI S’EST ENGAGEE : IL NE DOIT PAS Y AVOIR UN SEUL LICENCIEMENT A VAL-DE-REUIL
"Dans des contacts suivis et pris à l'initiative tant de la société que de la Mairie, SANOFI, par la voix de son Président France voici trois semaines, par un message de sa direction générale au début de l'automne et, encore lundi au conseil régional, par une rencontre avec un de ses cadres, s’est engagé, à plusieurs reprises et de manière la plus ferme qui soit, à ce qu'il n'y ait aucun licenciement sur le site de Val-de-Reuil.
Celui-ci devrait, au contraire accueillir des salariés d'autres usines de l'hexagone et continue de déposer des permis de construire. Que l'entreprise répartisse différemment les postes au sein de ses services et départements est une chose.
Cela ne l’autorise absolument pas à revenir sur sa parole et à envisager de supprimer des emplois, encore moins de licencier ce qu'elle continue d'affirmer ne pas vouloir faire. Le respect de cet engagement est fondamental. Dans l'attente qu'il soit réitéré, ce qui est à mes yeux essentiel, la mobilisation des syndicats est légitime et l'inquiétude des femmes et des hommes qui ont fait passer cette unité de 150 "pasteuriens" en 1975 à près de 2000 collaborateurs aujourd'hui compréhensible.
Dès lors, je leur apporte mon soutien total comme celui du Conseil municipal. Une parole est une parole".