Des salariés du magasin d'ameublement suédois se sont mis en grève comme d'autres en France. Ils demandent que leur prime d'intéressement suive le chiffre d'affaires d'Ikea. Ils déplorent aussi la dégradation du travail
Des salariés qui avouent pleurer sur leur lieu de travail, disent être mis sous pression, et réclament plus de considération. Notre équipe de reportage a rencontré les grévistes ce samedi à Tourville-la-Rivière.
Plusieurs syndicats avaient décidé de suivre le mouvement national. Le montant de la prime d'interessement qui doit être versée en novembre est l'un des motifs de la grève. Selon l'agence France Presse, citant la direction, le chiffre d'affaire du groupe suédois est bien en hausse de 3,2% mais il a chuté de moitié en un an à cause de la crise.
A Tourville, certains évènements récents ont dégradé l'ambiance de travail. Le magasin serait concerné par l'information judiciaire ouverte par le parquet de Versailles dans une affaire de surveillance illégale de salariés. Une ancienne chef de rayon a déclaré avoir été licenciée pour avoir refusé ces pratiques présumées.
La direction nationale d'Ikea doit rencontrer les syndicats mardi prochain.