Trois cars sont partis ce matin pour Paris et Colombes. Deux rendez-vous : l'un avec la direction française de Shell, l'autre à Matignon chez le premier ministre. L' ultime échéance pour sauver la raffinerie : le 5 novembre
Les salariés vont calmes mais déterminés défendre l'avenir de la raffinerie de Petit-Couronne à Paris. Ils sont partis à 7h30 ce mardi matin.
Départ imminent des #Petroplus pour Paris ! twitter.com/JoceHue/status…
— Joce Hue (@JoceHue) Octobre 30, 2012
Chez Shell à Colombes, un rassemblement a lieu jusqu'à 15 heures. Shell, leur ancien propriétaire qui a vendu la raffinerie au groupe suisse Pétroplus en 2008.
Des élus accompagnent la délégation. Guillaume Bachelay, député de Seine-Maritime et récent numéro 2 du parti socialiste est présent.
À noter la présence de Guillaume Bachelet, venu apporter son soutien aux salaries de #Petroplus twitter.com/JoceHue/status…
— Joce Hue (@JoceHue) Octobre 30, 2012
Cet après-midi, l'intersyndicale rencontrera les services du premier ministre et peut-être Jean-Marc Ayrault.
Lundi 5 novembre est la date butoir donnée par le tribunal de commerce de Rouen pour le dépôt d'un dossier de reprise. Le 16 octobre, les deux dossiers de Netoil (Dubai) et APG (Hong-Kong) ont été rejetés.
La raffinerie de Petit-Couronne créee sur les bords de Seine en 1929 emploie 470 personnes.