L'enseigne de jeux vidéo est en redressement judiciaire. Les repreneurs potentiels n'ont fait que des offres partielles, au prix de centaines d'emplois. Six magasins sont concernés dans notre région (cinq en Seine-Maritime, un dans l'Eure).
C'était un comité d'entreprise capital. Il s'est terminé tard dans la nuit. Lundi 14 janvier 2013, les offres de reprise des magasins de l'enseigne Game étaient examinées. L'enseigne de jeux vidéo est en redressement judiciaire depuis septembre. Deux repreneurs sérieux ont finalement été dévoilés : Micromania et Game Cash. Mais ces offres ne sont que partielles. Elles ne permettraient de sauver que 30% des 500 salariés en CDI. Quant à la centaine de CDD et d'intérimaires, leur contrat se terminera à la fin de la semaine.
Six magasins sur les 157 que compte l'enseigne sont concernés dans notre région, soit une vingtaine de salariés.
L'offre du distributeur de jeux vidéos Micromania porte sur la reprise de 44 boutiques Game et de 88 salariés. L'offre de Game Cash, spécialiste de l'exploitation de magasins de jeux vidéo neufs et d'occasion (34 magasins en propre et en franchise), porte sur 22 boutiques et 58 salariés.
L'administrateur judiciaire présentera en détail les offres de reprise, qui peuvent être améliorées jusqu'à 48 heures avant l'audience, au tribunal de commerce de Bobigny le 25 janvier. Le tribunal rendra sa décision définitive quelques jours plus tard. La direction de Game présentera ensuite au comité d'entreprise un Plan de Sauvegarde de l'Emploi pour les salariés non-repris.
