Ce mardi, des infirmières ont décidé d'alerter les Rouennais sur l'état de leur profession. Le matin, autour de tracts distribués dans les rues du centre-ville et l'après-midi, dans les établissements de soins.
Le mouvement a démarré il y a deux mois sur facebook. Le collectif national "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes" compte près de 34000 membres. Ce mardi matin, à Rouen des infirmiers ont tracté dans la rue pour faire connaître leur mouvement et pour alerter l'opinion sur les dangers qui planent, selon eux, sur la vie des patients.
En Haute-Normandie, les représentants régionaux du mouvement mettent en avant le manque de personnel et de moyens, un malaise qui grandit au sein de la profession. Ils dénoncent "le silence ahurissant des pouvoirs publics" face à leur situation.
Estelle Boullard, co-déléguée régionale collectif "ni bonnes, ni nonnes, ni pigeonnes" précise les implications pour les patients dans cette interview de Sylvie Callier et Didier Meunier.