Le sexagénaire auteur présumé d'un double meurtre commis par arme à feu à Perriers-en-Beauficel a été maîtrisé par le GIGN. Il n'a pas été blessé lors de son interpellation, selon une source officielle.
Les gendarmes du GIGN ont maîtrisé l'homme de 62 ans qui aurait abattu deux personnes ce jeudi matin à Perriers-en-Beauficel, dans le Sud Manche.
Cet homme n'a pas été blessé lors de son interpellation, selon une source officielle.
"Il n'y a pas eu d'échanges de coups de feu", a dit à l'AFP le responsable de la communication de la préfecture de la Manche, Marc Lugand-Sacy. "Il a été interpellé dans le calme par le GIGN", a-t-il souligné.
Selon une source proche de l'enquête, l'interpellation du suspect s'est déroulée "à son domicile, proche du lieu du double homicide".
Les gendarmes ont pu ensuite approcher les corps des deux victimes et constater le décès.
Un groupe de 20 à 30 hommes du GIGN était arrivé sur place aux alentours de 16h15.
La salle des fêtes de Chérencé-le-Roussel, située à 4 kilomètres du lieu du drame, a été transformée en PC de crise par les gendarmes.
Les victimes sont deux hommes d'une quarantaine d'année
Le drame s'est déroulé à Perriers-le-Beauficel, un village de 250 habitants du sud Manche, dans le canton de Sourdeval.
Le sexagénaire aurait abattu avec un fusil de chasse deux hommes âgés d'une quarantaine d'années.
Les faits se seraient déroulés devant une maison dont l'une des deux victimes était le nouveau propriétaire, une maison qu'auparavant occupait l'auteur présumé des coups de feu.
Marc Lugand-Sacy, responsable de la communication de la préfecture, a livré en début d'après-midi à l'AFP quelques informations sur les circonstances de ce double homicide.
"Un homme de 62 ans a tiré, vraisemblablement avec une arme de chasse, sur le nouveau propriétaire de la maison qu'il occupait", a-t-il expliqué. En outre, selon M. Lugand-Sacy, "le propriétaire était accompagné d'un ami qui était venu faire des travaux d'élagage".
"Il semblerait que le nouveau propriétaire avait accepté que l'homme occupe gracieusement une dépendance de la maison", a encore indiqué le responsable de la préfecture.
Un litige financier pourrait être à l'origine de ce drame.
Une cellule psychologique a été mise en place pour les familles des deux victimes, a précisé la préfecture.
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