Pour rester en centre ville et ne "pas être pris comme caution sociale sur l’autel de la mixité" les opposants au déménagement de l’école font signer une pétition
Locaux historiques mais vétustes
Comment concilier patrimoine touristique et sécurité des élèves ? C’est l’une des questions complexes qui préoccupent le maire de Rouen. C’est en 1940, au lendemain des premières destructions, que l’école régionale des Beaux-Arts a été provisoirement installée à l’aître Saint Maclou. Un des nombreux monuments historiques de la ville constitué d’une cour carrée entourée de bâtiments à colombages.Exigus, répartis sur plusieurs niveaux, vétustes : les locaux de l’école doivent désormais répondrent à toutes les normes actuelles (dont celle de l’accessibilité).
Deux solutions : faire des travaux ou déménager l’école sur les hauteurs de Rouen. Mais le choix du déplacement à 15 minutes du centre ville n’est pas du tout du goût des étudiants.
Certains avancent des arguments pratiques comme la difficulté de transporter leur matériel (cadres et toiles) dans les bus ; d’autres n’hésitent pas à critiquer le quartier, considéré comme "sensible" (!)
VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Jean-Luc Drouin et Didier Meunier avec les interviews de :
- Guy Lemonnier, professeur à l'école des Beaux-Arts de Rouen
- Yvon Robert, maire (PS) de Rouen
Revue de web :
- Selon le quotidien Libération, ce projet de déplacement de l’école régionale des Beaux-Arts sur les Hauts de Rouen, fait craindre une "ghettoïsation de l’établissement".- Sur le site du quotidien régional Paris-Normandie l’annonce du déménagement a suscité beaucoup d’inquiétude et de nombreux commentaires polémiques.
- Quant au site d’infos locales Grand-Rouen.com il compile de façon exhaustive les arguments des "pour" et des "contre".
Histoire
VIDEO : Jacques Tanguy, guide conférencier de Rouen, raconte l’histoire de l’aître Saint-Maclou où est installée l’école depuis 1940
##fr3r_https_disabled##