Les miltaires rattrapent les auteurs d’un cambriolage quelques minutes après les faits
Les fuyards attaquent à l’extincteur
Après un flagrant délit début février (> lire l’article) une nouvelle affaire de cambriolage a été élucidée par la gendarmerie à Franqueville-Saint-Pierre. C’est en début de semaine (dans la nuit du 18 au 19 mars dernier), qu’une patrouille du PSIG (Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie nationale) a été alertée par le déclenchement d’une alarme. En s’approchant de l'entreprise d’où provenait le signal, les gendarmes se sont retrouvés face à quatre individus qui les ont agressés en vidant le contenu d’un extincteur. Extincteur qu’ils ont ensuite jeté sur les militaires pour tenter de fuir.Après les sommations réglementaires, un des gendarmes a fait usage d’un pistolet à impulsion électrique sur un des fuyards, qui bien que paralysé, a réussi à s’échapper avec ses trois complices.
Recherches nocturnes
Rejoints par des renforts venus de Rouen, de Boos et de Pont-de l’Arche, les hommes du PSIG ont ensuite lancé des recherches dans le secteur. Après avoir repéré et surveillé discrètement une voiture suspecte, les gendarmes réussissent finalement à interpeller deux suspects. Placés en garde à vue (et formellement reconnus par les militaires du PSIG), les deux hommes reconnaissent leur participation au cambriolage.Présentés en comparution immédiate le 19 mars devant le tribunal correctionnel, les auteurs du cambriolage sont depuis écroués à la maison d'arrêt de Rouen dans l'attente de leur jugement fixé le 22 avril prochain.
