Le groupe, ayant adressé des lettres de menaces au juge Gentil ainsi qu'à des journalistes tels que Jean-Pierre Elkabach, revendique des implantations à Caen et à Cherbourg.
Mercredi, une lettre, adressée au juge d'instruction Jean-Michel Gentil, est arrivée au Palais de justice de Bordeaux. Elle accuse le magistrat de faire partie d'un "groupuscule de juges rouges" et de ne pas avoir respecté "l'objectivité et la neutralité dans la fonction confiée", d'avoir "franchi l'irréparable" en étant "conditionné par (son) idéologie, héritée de la terreur et de la privation des libertés". Le courrier est extrêmement menaçant: "l'un des vôtres va disparaître" . La missive était accompagnée de munitions.
Ce jeudi, le site de l'Express révèle que des journalistes, dont Jean-Pierre Elkabbach (Europe 1) ou Michaël Darmon (I-Télé), ont également reçu un courrier similaire. Ces lettres sont signées d'un groupe se baptisant l' "'"IFO", "Interaction des forces de l'ordre" revendiquant des implantations à "Paris-Melun-Rouen-Caen-Cherbourg-Rennes".