Après une visite privée à la préfecture, James L. Hambrick rencontrait les cadres de Lubrizol à la chambre de commerce et d'industrie. Trois mois après les émanations de Mercaptan, le PDG de Lubrizol nous a accordé une interview exclusive.
En janvier 2013, beaucoup de haut-normands et même des Franciliens ont été incommodés par le mercaptan, ce gaz à l'odeur nauséabonde émis par l'usine Lubrizol suite à une fuite. Certains ont même eu des malaises voire des vomissements. Trois mois après l'accident, la même question est dans tous les esprits. Y-a-t-il eu vraiment danger ? Le PDG de Lubrizol, le répète c'était inoffensif. Le ton se veut donc toujours rassurant. Cependant, pour le PDG de Lubrizol il n'est pas question qu'un tel accident se reproduise. L'unité vieille de 30 ans possède des systèmes de contrôle de distribution obsolètes qu'il faut aujourd'hui changer par des outils plus adaptés. Et quand on demande au PDG de Lubrizol comment il a trouvé la communication des autorités françaises. Il nous répond: exceptionnelle. Tout va bien donc. Toutefois le grand patron rencontrait après notre interview les cadres de l'entreprise à ce sujet et cette fois en privé.