Ce mardi 16 avril, 45 réfugiés afghans sont revenus vivre dans l'ancien squat Nordez, soutenus par plusieurs associations.
Une tente et des baraquements de fortune recouverts de bâches en plastique, le squat a été installé fin 2007 sur ce terrain vague appartenant à la municipalité.
Bientôt 5 ans et demi que des hommes s'y succèdent, des Afghans en grande majorité, qui fuient leur pays et se retrouvent là, dans la boue et le froid, sans électricité, manquant de tout, vivant dans la peur et l'incertitude.
L'association Intinérance et le collectif contre le racisme leur apportent autant d'aide que possible, mais les moyens sont dérisoires.
L'hiver dernier, une solution avait été négociée pour que ces homme soient abrités dans une salle paroissiale d'Octeville. Mais la salle doit être vendue prochainement et les réfugiés ont dû vider les lieux. Pas d'autre solution que de retourner au squat.
Pascal Besuelle, à la tête du collectif contre le racisme, demande aux communes de la CUC de Cherbourg de réfléchir d'urgence à une solution digne pour ces hommes, car ces conditions d'hébergement "infectes", comme il dit, ne sont plus tolérables.
Malheureusement, ce vendredi soir, il n'y a aucune avancée comme le montre notre reportage. Claudie Rault-Verprey, présidente de Itinérance explique que ces hommes sont à bout, tandis que Frédéric Bastian, adjoint au maire de Cherbourg-Octeville, en charge de la cohésion sociale, détaille les complexités administratives du dossier.