Ce lundi matin, les 23 901 candidats bas-normands au baccalauréat ont entamé leur série d'examens par la traditionnelle épreuve de philosophie.
Le bac, examen souvent source d'angoisse et de stress pour de nombreux lycéens (et peut-être plus encore pour leurs parents) commence par le morceau de bravoure : l'épreuve reine de la philosophie. Peu importante pour certains, essentielle pour d'autres, selon les filières et les coefficients, elle demeure l'épreuve inaugurale d'un marathon d'une semaine.
Certains sont tendus, d'autres relaxes. Certains ont révisé assidûment, d'autres ont fait des impasses. Tous comptent en tout cas sur leur bonne étoile pour que ça se passe bien.
Reportage de Stéphanie Lemaire et Pauline Latrouitte au lycée Allende d'Hérouville-Saint-Clair ce lundi matin :
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Dès 8h00, les lycéens ont planché sur trois sujets au choix à développer en quatre heures maximum :
Série L (littéraire) coefficient 7
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- - Le langage n'est-il qu'un outil ?
- - La science se limite-t-elle à constater les faits ?
- - Expliquer un texte de René Descartes extrait de "Lettre à Elisabeth"
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- - Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?
- - Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?
- - Expliquer un texte de Henri Bergson extrait de "La pensée et le mouvant".
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- - Que devons-nous à l'Etat ?
- - Interprète-t-on à défaut de connaître ?
- - Expliquer un texte d'Anselme extrait "De la concorde"
