Six maisons de la rue Guerrière ont été évacuées au lendemain de l'orage du 22 juillet. Le sol s'est effondré en plusieurs endroits. Une société spécialisée est venue procéder à des sondages ce lundi afin de comprendre le phénomène.

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Les témoignages sont à peu près les mêmes. Angélique confesse être "traumatisée".  Le lundi 22 juillet, lorsque l'orage a éclaté, elle se trouvait au premier étage de sa maison. Par la fenêtre, elle a aperçu un tourbillon dans le jardin. "J'ai eu très peur. Quand j'ai vu le trou se former, j'ai eu peur que la maison suive". La petite cabane des enfants a été emportée, avalée dans une fosse de plusieurs mètres. Dans la maison, ses biens ont été noyés sous un mètre d'eau. Elle a tout perdu.

Le témoignage d'Angélique, recueilli par Thierry Cléon et Patrick Mertz :



Un de ses voisins fait les comptes : "dans la cave, mes bouteilles, mon établi et mes outils sont partis dans un trou, sous la maison". Angélique se console en de disant que toute la famille est saine et sauve : "ce n'est que du matériel. Beaucoup de matériel, mais que du matériel". Les habitants des six maisons concernées ont été relogés ou hébergés par des proches. Le bas de la rue guerrière est interdit à la circulation. La mairie a établi un périmètre de sécurité.

"On est dans une zone d'anciennes carrières souterraines ou à ciel ouvert exploitées dès le 14 ème siècle, explique le responsable du service des carrières de la ville de Caen. Au fil du temps, certaines carrières se sont effondrées. Elles ont pu être réexploitées à ciel ouvert. Elles ont servi de dechetteries, de zone de remblai précise Dominique Lanroully. On a une couche de 12 à 15 mètres de remblai avec sans doute des zones de vide résiduel". Quand les pluies torrentielles sont tombées sur Caen, l'eau s'est engouffrée dans les remblais du bas de la rue Guerrière, provoquant ces affaissements de terrain.



Une société spécialisée est intervenue ce lundi afin de procéder à douze sondages destinés à identifier la cause des effondrements. Les habitants sont maintenant suspendus aux conclusions des études et des expertises. Ils ne pourront réintégrer leur logement qu'avec la certitude qu'il n'y a pas de risque de nouvel effondrement. Un habitant en vient à penser qu'il serait "préférable" que la maison ne soit plus habitable et qu'il faille démolir : "Samedi, ça a recommencé. On avait 10 centimètres d'eau. Cela fait peur. On n'a pas du tout envie de revenir ici".
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