Pour beaucoup de jeunes étudiants, c'est un passage obligé : travailler l'été pour financer leurs études. Rencontre avec deux jeunes-filles qui nous font découvrir leur univers professionnel estival.
En Haute-Normandie, comme un peu partout en France, ce sont principalement les secteurs de l'animation et de l'agriculture qui embauchent le plus de saisonniers. Mais il y a aussi des opportunités de jobs d'été dans les services.
Priscilla, étudiante en psychologie exerce un métier considéré comme plutôt masculin. Elle est chargée de l'entretien de l'autoroute A13 pour le secteur d'Yvetot. Ses journées sont variées et en plein air : nettoyage et débroussaillage des bas-côtés, contrôle des sanitaires des aires de repos...Les horaires de travail sont décalés, ce qu'elle apprécie car elle a plus de temps libre. Elle touche également une meilleure paye : 1500 euros par mois. Comme elle, 310 étudiants travaillent cet été à la SAPN.
Autre exemple avec Victoria. Cette étudiante en sciences politiques travaille depuis un mois pour la coopérative Cap Seine, où elle est "peseuse". Elle enregistre le poids des tracteurs chargés de grain et contrôle le taux d'humidité des céréales. Elle se voit bien salariée de l'entreprise après ses études. Mais cette fois, au service des ressources humaines.
Chez Cap Seine, 50 saisonniers ont été embauchés en CDI en 2012. Un chiffre élevé au regard du nombre d'emplois saisonniers : 170 cette année. Un tiers des postes est occupé par des femmes.
Découvrez leurs témoignages en vidéo, dans le reportage d'Emmanuelle Partouche et Sylvie Françoise :
Un job pour l'été par France3Haute-Normandie
qslj