Séduits à l’époque par un plan de départ volontaire, plusieurs dizaines d’anciens salariés du constructeur d’automobiles ne touchent que 332 euros par mois
Une bataille juridique
Le plan s’appelait PRV comme Plan Renault Volontariat. En 2008 plus de 200 salariés de l’usine de Sandouville (près du Havre) avaient signé pour un départ volontaire. Mais ils ont vite déchanté, car pénalisés par le report de l’âge de la retraite ils sont devenus ni chômeurs ni retraités et se sont retrouvés sans ressources.Regroupés au sein d’un collectif, 91 de ces ex-salariés avaient mené une action juridique contre leur ancien employeur et ont obtenu en août dernier gain de cause avec un accord amiable sous la forme d’une transaction (dont le montant est resté secret) visant à arrêter le contentieux.
Une approche purement juridique qui laisse au bord du chemin plusieurs dizaines d’autres salariés dans le même cas, mais qui n’avaient pas rejoint le collectif. Pour ces ex-salariés, la situation devient préoccupante puisqu’ils ne touchent plus les Assedic et pas encore la retraite. Certains n’ont que 332 euros par mois.
C’est le cas de Gérard Lescene (39 ans chez Renault) qui raconte sa situation catastrophique et déclare vouloir se défendre, même si le combat s’annonce long…
VIDEO : le reportage France 3 Le Havre-Baie de Seine d’Emmanuelle Darcel et Anne-Laure Meyrignac
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