De plus en plus, les cimetières traditionnels évoluent, et deviennent de véritables espaces paysagers, aménagés par des professionnels.
Prenons l'exemple de Deauville, dans le Calvados. La famille d'Ornano a offert à la ville un terrain d'un hectare, un sous-bois qui jouxtait le cimetière.
Ce qui a permis de créer dans cet espace un lieu différent, conçu comme un jardin à l'anglaise, avec des sépultures qui font corps avec la nature environnante. Nous sommes dans un jardin propice au recueillement mais aussi à la promenade.
L'entretien est assuré par les équipes municipales. Ce qui est une bonne chose puisqu'aujourd'hui, avec l'éloignement géographique des familles, cet entretien n'est plus assuré par les proches des défunts, comme c'était le cas jadis.
A Audrieu, commune située entre Caen et Bayeux, le cimetière a des allures de musées d'art moderne à ciel ouvert. De hauts murs séparent les différents espaces et lieux de recueillement.
Les cimetières se sont adaptés aux nouveaux rites funéraires. 30 % des personnes sont aujourd'hui incinérées. Il faut donc prévoir des murs du souvenirs, ou des jardins de dispersion des cendres.
Voir le reportage de Rémi Mauger, Gildas Marie et Arnaud Chorin (ITW : Guillaume Capard, Maire-adjoint de Deauville (14); Joël Van Nieuwenhuyse, Architecte et Jean-Louis Lebouteiller, Maire d'Audrieu