Le CCE du groupe AB Volvo doit se pencher ce jeudi sur le plan de réorganisation de l'entreprise. 2000 postes pourraient être supprimés. Du chômage partiel pourrait intervenir en janvier, notamment sur le site bas-normand.
Il y a un an, les salariés du site Renault Trucks de Blainville-sur-Orne était mis au chômage partiel. Les commandes escomptées par le groupe AB Volvo n'étaient pas au rendez-vous. En octobre dernier, le géant suédois annonçait le lancement d'un plan de restructuration de près de 600 millions d'euros sur deux ans (2013 et 2014). "Le programme comprend à la fois la réduction des effectifs dans l'encadrement et chez les consultants, ainsi que des améliorations de la productivité dans l'appareil industriel mondial", déclarait alors la direction. Des nouvelles peu réjouissantes pour les salariés de Renault Trucks.Mais deux semaines plus tard, les employés bas-normands apprenaient une bonne nouvelle: le site blainvillais se voyait attribuer la fabrication de la gamme premium au détriment de sites belges. Les salariés se voyaient demander plus de flexibilté mais la création d'une centaine d'emplois supplémentaires était évoquée. A peine deux mois plus tard, l'inquiétude rejaillit chez les syndicats. Le comité central d'entreprise du groupe. se réunit demain et doit se pencher sur le plan de réorganisation de l'entreprise lancé il y a un an
Le groupe envisagerait de supprimer 2000 postes. De plus, des mesures de chômage partiel seraient envisagées au mois de janvier, notamment sur le site de Blainville-sur-Orne.