Si la CFDT et la CGC ont accepté de signer l'accord salarial national, la CGT a décidé de poursuivre le mouvement.
Lundi 16 décembre environ 70% des salariés étaient en grève à la raffinerie de Normandie. Le mouvement de protestation touche plusieurs raffineries dans l'hexagone. Les grévistes réclament une revalorisation salariale supérieure aux propositions de la direction dans le cadre des négociations annuelles obligatoires. Mais déjà l'intersyndicale s'effrite. Lundi soir la CFDT et la CGC ont finalement signé les propositions salariales de la direction. Néanmoins, la CGT appelle à la poursuite de la grève. La raffinerie de Gonfreville l'Orcher est donc toujours à l'arrêt. Il faut savoir que pour un redémarrage des unités, il faut ensuite compter de trois à cinq jours, selon Eric Sellini, coordinateur CGT du groupe.
Lundi Emmanuelle Darcel et Hervé Guiradou ont assisté aux différentes assemblées générales de la journée avec les interviews de Thierry Delpeches : secrétaire CFDT, Plateforme Total Normandie, Frédéric Toqueville, opérateur raffinerie de Normandie, Christian Votte, délégué syndical centrale CGT Paris.
