Après avoir fusionné, les communes de Bihorel et Bois-Guillaume divorcent le 31 décembre 2013 à minuit
Un divorce prononcé par le tribunal administratif
Le mariage était effectif depuis le 1er janvier 2012. Il cesera le 31 décembre 2013 à minuit. La fusion de Bihorel et de Bois-Guillaume (deux communes voisines de Rouen), les habitants n'en voulaient pas et ils l'avaient dit lors d'une consultation publique.Ce qui n’avait pas empêché les deux conseils municipaux de se marier.
Mobilisés, les opposants à cette fusion ont multiplié les recours. L’affaire a été ensuite portée devant le tribunal administratif dont le président s’était prononcé prononcé fin mai 2013 pour une annulation de cette fusion. Il motivait son avis par la notion d’ "information insuffisante et erronée" envers les conseillers municipaux. Le jugement (en délibéré pendant trois semaines) a été rendu le 18 juin : il annule l’arrêté préfectoral du de 2011 et donne jusqu'à la fin de l'année pour recréer les deux structures communales distinctes.
Pour préparer la "défusion", les employés communaux s’activent jusqu’à la dernière minute pour redonner une indépendance aux deux communes : Bihorel d’un côté, Bois-Guillaume de l'autre. Un divorce qui a un coût : des services avaient eux aussi fusionné et il faudra reformer des équipes distinctes. Quant aux panneaux ils seront tous changés. Pour la deuxième fois en deux ans…
VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie d’Emmanuelle Partouche et Bruno Belamri avec les interviews de :
- Emilie Malmaison, agent au service de la commande publique à la mairie de Bois-Guillaume
- Gilbert Renard, maire (UMP) de Bois-Guillaume
- Antoine Ameline, directeur général des services à la mairie de Bois-Guillaume
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