Lors d'une audience qui s'est tenue en fin de matinée, le tribunal d'Argentan a donné huit jours à la société GDE pour produire les titres de propriété des terrains sur lesquels campent les opposants à la décharge.

Les manifestants qui occupent l'entrée du site depuis plus de deux mois s'attendaient à être délogés par la force au petit jour. L'alerte rouge avait été déclenchée dans la soirée d'hier via les réseaux sociaux et les téléphones portables. Deux cents personnes ont fait corps sous les tentes dressées au bord de la route (lire le récit de la nuit ici). Finalement, les gendarmes mobiles aperçus au lever du jour ne sont pas intervenus. Maître Alexandre Faro, l'avocat de France Nature Environnement pense que l'ampleur de la manifestation n'y est pas pour rien :

Hier, la société GDE avait pourtant fait savoir que la Cour d'Appel de Caen venait d'autoriser "l'expulsion de toute personne ou de tout véhicule stationnant sur la propriété de la société Guy Dauphin", au besoin, avec le concours de la force publique. Mais à qui appartiennent vraiment les terrains sur lesquels campent les opposants ? Pour y voir plus clair, le tribunal d'Argentan a sommé GDE de produire les titres de propriété sous huit jours, ce qui laisse supposer qu'aucune expulsion ne sera ordonnée d'ici-là.

Compte-rendu de l'audience par Alexandra Huctin et Guillaume Le Gouic :

Le reportage sur le campement des opposants à Nonant-le-Pin (Reportage d'Hélène Jacques, Charles Bezard, Jean-Pierre Bonnefon et Damien Migniau)


L'actualité "Environnement" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Normandie
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité