Le chauffeur du camion citerne, responsable de l’incendie sur le pont Mathilde le 29 octobre 2012, comparaîtra le 28 février 2014 devant le tribunal correctionnel de Rouen.
L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter.
Notre politique de confidentialité
Le chauffeur, comparaîtra sous la prévention de "manquement grave à l’obligation de sécurité". En clair, le prévenu roulait trop vite. Circonstance aggravante, il transportait une matière dangereuse, à savoir des hydrocarbures.
Le cannabis non retenu
Au moment des faits, l’auteur de l’accident qui a rendu inutilisable pour de longs mois le pont Mathilde, entraînant de lourdes dépenses pour sa reconstruction partielle, avait été contrôlé positif au cannabis. Mais, explique l’un des avocats du dossier
"cette prévention n’a pas été retenue lors de l’instruction, en raison d’un taux de THC (NDLR principe actif présent dans le cannabis) jugé trop faible".
Des familles de forains constituées parties civiles
Lors de l’audience, plusieurs familles de forains dont les caravanes stationnaient sous le pont avaient été incendiées seront sur le banc des parties civile pour réclamer des dommages et intérêts. Maitre Lisa Lenglet, avocate de deux familles de forains a également demandé que l’employeur du chauffeur soit également cité à l’audience.