Le premier ministre Manuel Valls, prenant l'exemple de la Normandie, veut réduire le nombre de régions. Une annonce plus ou moins bien appréciée par les élus en place, divisés sur la méthode et le calendrier
Calendrier, compétences et capitale
En proposant mardi dernier (8 avril) dans son discours de politique générale, de "réduire de moitié le nombre dé régions dans l'hexagone", Manuel Valls a relancé la question (ancienne) de la réunification de la Normandie.A Caen, Laurent Beauvais, qui souhaite depuis des mois cette fusion affirme "que cette réunification arrive au très bon moment".
Pas tout à fait le même enthousiaste à Rouen, où Nicolas Mayer-Rossignol, prudent, émet des réserves, lorgne vers la Picardie et martèle que la capitale régionale ne peut être qu'à Rouen, seule métropole entre Lille et Rennes.
Pour Bruno Le Maire, l'ancien ministre (et chef de file de l'UMP dans l'Eure) il ne faut pas perdre de temps. "Surtout que cela fait des années que la gauche s'oppose à ces fusions, alors allons vite et supprimons en même temps les conseils départementaux !"
Justement, au département de Seine-Maritime, le jeune président Nicolas Rouly, semble jouer la montre en précisant que si les départements doivent disparaître en 2021, "la vraie question sera de savoir qui fait ce qu'il (le département) fait aujourd'hui ; et la réponse à cette question ne se décrète pas dans les 15 jours qui viennent".
VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Bérangère Dunglas et Angèle De Vecchi
Avec les interviews de : Laurent Beauvais, président (PS) du conseil régional de Basse-Normandie Nicolas Mayer-Rossignol, président (PS) du conseil régional de Haute-Normandie Bruno Le Maire, député (UMP) de l'Eure et ancien ministre Nicolas Rouly, président (PS) du conseil général de Seine-Maritime
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