Deux radars automatiques, situés sur les communes de Canapville et de Glanville, ont été vandalisés dans la nuit de mardi à mercredi.
C'est un radar bien connu des Parisiens qui viennent passer leurs week-ends à Deauville. Juste après la sortie de l'A 132 trône le radar de la commune de Canapville. Les automobilistes quittant l'autoroute doivent rapidement rétrograder (limitation à 50 km/h) s'ils ne veulent pas se faire flasher. L'appareil a été incendié dans la nuit de mardi à mercredi. La nuit a décidément été "meurtrière" pour les radars dans ce secteur puisqu'à seulement quelques kilomètres de là, à Glanville, un second radar a lui aussi été ravagé par le feu. La gendarmerie de Deauville a ouvert une enquête.
En novembre dernier, dans le pays d'Auge, un autre radar automatique avait fait l'objet de dégradations similaires à Ouilly le Viconte, près de Lisieux, sur la départementale 579. Les radars sont assimilés à des biens publics. Tout personne reconnue coupable de leur dégradation peut encourir jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.