Dans la mémoire de tous ceux qui ont vécu le débarquement comme parmi les générations suivantes, certaines ambiances sonores sont particulièrement associées au jour le plus long. Par leur résonance, elles évoquent à la fois des heures sombres, mais également un formidable espoir.

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Le sens caché de l'indicatif de Radio-Londres

Durant la seconde guerre mondiale, la BBC ouvrait ses émissions clandestines à destination des Forces Françaises de l'Intérieur et des soldats alliés infiltrés sur le sol français par un indicatif bien particulier. 

Les 4 coups de timbales (3 brefs et un long) reprenaient les premières mesures de la 5ème symphonie de Beethoven.
C'est un espion canadien, William Stephenson qui a eut l'idée d'utiliser ce motif de 4 notes (3 croches et une blanche, sur une partition ...).  
En langage Morse, 3 points et un trait signifient la lettre V .... de Victoire !



Le cricket des GI

En prélude au débarquement et afin de permettre aux troupes aéroportées américaines de la 101ème Airborne de se retrouver plus facilement une fois au sol, leur commandement avait retenu l'idée de les doter  d'un petit accessoire particulièrement utile sinon indispensable : le cricket !
Il s'agissait d'un petit boitier  composé de 2 lames en laiton. L'appui sur l'une des lames provoquait un "clic-clac" sonore, bruit facilement assimilable à celui d'un grillon.
Il faut dire que compte tenu des incertitudes sur la précision des sauts, mais aussi parce que l'opération avait lieu de nuit, le risque était grand pour les parachutistes isolés de tomber sur des soldats allemands partis à leur recherche.
Pour les GI, la consigne était simple : en cas de présence suspecte, ils devaient cliquer une fois et attendre en réponse un double-clic. Sans cette "bonne" réponse, ils devaient faire usage de leur arme.

La procédure, si elle était suivie, devait éviter que les soldats alliés se tirent mutuellement dessus. Pour autant, tous les cas de figure n'avaient pas été envisagés, du moins si l'on se réfère à ce qui se passe dans le film "Le jour le plus long". Le parachutiste a bien respecté la consigne, mais ...

Dans le film "Le jour le plus long", l'utilisation du cricket par les parachutistes de la 101eme Airborne, n'a pas toujours été couronné de succés.

Une question reste posée : les faits relatés dans le film sont-ils véridiques ou ne relèvent-ils que de l'imagination du scénariste ? 
 

Un hymne à la libération

Certains ont à l'esprit le nom de l'écossais  Bill Millin. A la demande de Lord Lovat qui commandait le 1st Special Service Brigad, c'est lui qui a accompagné au son de sa cornemuse, le débarquement des commandos britanniques et du groupe Kieffer sur Sword Beach puis "Pegasus bridge".
Cette anecdote quelque peu romancée apparaît dans "le jour le plus long" tourné en 1962.
Pourtant c'est un autre thème musicial ... une autre chanson écrite par Paul Anka qui est aujourd'hui universellement reconnue.
Siffloté ou chanté,  "The longest day" est pour beaucoup intimement lié au débarquement.




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