C'est l'un des lieux emblématiques du Jour J. Le pont de Bénouville a été libéré par les hommes de la 6e Airborne dans la nuit. A quelques jours du 70e, les visiteurs affluent sur les traces des parachutistes britanniques.
Le débarquement a commencé dans les airs durant la nuit du 5 au 6 juin 1944. Les parachutistes américains ont sauté sur le Cotentin. Les Britanniques sur les ponts de l'Orne. La feuille de route des hommes de la 6e Airborne, commandée par le major general Gale était chargée : ils devaient s’emparer des ponts de Ranville et Bénouville, détruire cinq ponts sur la Dives et la Divette (Troarn, Robehomme, Varaville et Bures ) et neutraliser la batterie de Merville, qui menaçait les forces qui allaient débarquer sur Sword.
C’est l’opération « Coup de main » qui lance le début des hostilités à 0 h 16. Six planeurs Horsa, des planeurs en bois capables de transporter 28 hommes, atterrissent aux abords du pont de Bénouville. Les parachutistes menés par le major Howard s’emparent rapidement de leur objectif. Le pont sera baptisé plus tard « Pegasus Bridge » en l’honneur des parachutistes britanniques dont l’emblème était le cheval Pégase.
Reportage de Jean-Christophe Batteria et Mathieu Bénito
Intervenants:
- Arlette Gondrée
- Mark Worthington, conservateur du Musée Pegasus Bridge
A quelques jours des commémorations du 70e anniversaire du Débarquement, les visiteurs affluent sur les traces des parachutistes britanniques. Point de passage obligé, le pont de Bénouville. Depuis 1994, les touriste arpentent une copie du mythique pont. L'original est exposé à quelques centaines de mètres de là, au Mémorial Pegasus. Ce musée, consacré à la 6eme division aéroportée britannique, attire actuellement près de 700 visiteurs chaque jour soit 60% de visiteurs en plus qu'en 2004, année du 60e anniversaire. La moitié d'entre viennent d'Outre-Manche: dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 plus de 2000 soldats de sa majesté ont payé le prix fort.
Reportage d'Hélène Jacques et Charles Bézard
Intervenants:
- Helmut, de Stuttgart
- Bertil Olofsson, Suédois
- Béatrice Boissée, directrice du Mémorial Pegasus
- Derek Garnett, visite pour la 5eme fois