Ce jour-là, 156.000 américains, canadiens, britanniques et 177 français du commando Kieffer débarquent en Normandie pour libérer la France du joug nazi. 70 ans après, 1800 vétérans étaient présents pour commémorer la paix. Le 6 juin 1944 a littéralement changé leur vie. Récits.
Un lien presque "charnel" les unit à la Normandie. Pour eux, ce fut leur jour le plus long où 3 800 soldats alliés - et presque autant de civils français - sont tombés, rien que le 6 juin.
Rencontre avec Winna-Jean et Edward Tierney de la 9 e Air Force - Etats Unis
Edward était pilote de Dakota, Winna-Jean infirmière en charge du rapatriement des blessés. Ils se sont rencontrés en Ecosse en mai 1944. Un mois plus tard, ils débarquent à Saint-Laurent-sur-Mer, le 13 juin. ils vont convoyer 20 000 blessés depuis Omaha
« Il y avait 24 blessés par avion et une infirmière. On faisait jusqu'à trois vols par jour. »
Clément Gosselin , signaleur d'infanterie Régiment de la chaudière - Canada
Il a 22 ans quand il débarque à Juno beach.
Ce n'était pas notre guerre. Mais pour la France, on y va.
Peter Thompson de la Royale Navy - Angleterre
Il débarque à Sword Beach au sein d'une section de transport de chars. Pendant huit heures, Peter Thompson est resté sur la plage sous le feu des bombardements. Il a effectué au total une vingtaine de voyages entre l'Angleterre et la France.
Je suis né le 6 juin. En 44, j'avais 18 ans. Les premières images de la Normandie, ce sont les morts qui flottent sur l'eau.
Reportage : Pauline Latrouitte, Carole Lefrançois, Charles Bézard, Dhoifir Haribou, Fabrice Lefeuvre