Les compétitions se suivent et le parcours tracé par la fédération pour constituer le Team France permet d’ébaucher des hypothèses de travail. Rien n’est définitif, mais… 2 couples doivent encore décrocher leur minima. Pour d’autre la route s’arrête là pour les JEM
Après Kreuth en Allemagne et Moorslargue en Belgique, puis Bodiam en Grande Bretagne, le premier week-end de juin, un Concours international 3* s’est déroulé à Le Pin en Seine et Marne.
Ils étaient une petite vingtaine au départ à la sortie de l'hiver« Les choses se dessinent gentiment, même si rien n’est fait » prévient Guy Duponchel, entraîneur et sélectionneur. Avec Alain Soucasse, Directeur Technique National Adjoint, ils accompagnent les tout-meilleurs français, et les résultats permettent de commencer à dégager des grandes lignes.
« 5 couples ont déjà réalisé les minima requis, c’est à dire deux fois 71 points. Anne Sophie et Cédric Guerreiro, Bastien Bourgeois, Grégory Legrand et Franck Perret. »
Deux incertitudes encore
Deux petites surprises malgré tout. Parmi les favoris, on note que Quentin Galliere qui s’est fait opéré des ligaments croisés et du ménisque voici quelques semaines, a encore du mal à revenir à son meilleur niveau. « Malgré une attelle spéciale, il n’est toujours pas à 100% de ses capacités. De la même façon, Romuald Poard avait en Seine et Marne réalisé une belle prestation dans son pattern (l’équivalent en classique d’une reprise : c’est à dire une suite définie en amont de figures imposées). Il était sur le point de’obtenir un beau 72 points. Mais il a lâché une rêne dans un roll-back (demi-tour dans la figure du stop glissé). Pour les deux, il faudra attendre le CRI de Givrins en Suisse pour qu’ils puissent ou non déccrocher leur sésame».Une bonne préparation pour une sélection éventuelle c’est aussi de savoir gérer son programme de compétitions. Raison pour laquelle Les Guereiro, après un super début de saison sont resté au repos lors du dernier show. « En revanche, le 9 juillet, rendez-vous sera donné à tout le monde à Le Pin une nouvelle fois. Avec pour chacun des objectifs précis. Ceci afin de parvenir à constituer une équipe complète, solidaire et complémentaire. 1 leader, 1 dont la régularité assurera un score, 1 autre de qui l’on attendra une performance qui essayera de décrocher du plus et 1 dernier pour tenter le va-tout ».
N’oublions pas qu’en plus des 4 cavaliers constituant l’équipe elle-même, 2 autres français seront sélectionnés en individuels.
Un regret avec Captain
Et puis il faut le dire, même si cela représente un petit pincement : c’est la loi du sport, on le sait. Le début de saison a été en dent de scie. Mais aujourd’hui c’est sûr, il ne sera pas sélectionné pour Caen. « Pas de JEM cette fois-ci. Laura et son cheval n’étaient pas prêts ensemble. Même si le parcours a été une véritable expérience pour les deux. Sans doute un manque de confiance dans le couple. Sans doute s’est-elle mis trop de pression », dit le sélectionneur et le père. « Captain avait eu jusque là de bons résultats. Mais la blessure de l’an passé n’a sans doute pas aidé non plus. En compétition, tout et affaire de nuances, de détails. » Le regard de Laura Duponchel est déjà tourné vers 2018 et les JEM qui se dérouleront au Québec, à Bromont très exactement.
Car le quarter horse est encore jeune. 6 ans. Et bon sang ne saurait mentir. Son père, Chick, aujourd’hui profite d’une retraite bien mérité ; mais il a connu une jolie carrière. Sous la selle de Guy Duponchel mais aussi de François-Xavier Jolivalt. Un international qui a usé beaucoup de ses jeans aux USA. François-Xavier qui nous rejoint. Nous le retrouverons vite pour vous aider à découvrir cette spécialité, la fin des sélections, la préparation finale et le cycle des compétitions à la fin août.