Le Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre, dont la 21ème édition va se dérouler du 6 au 14 octobre, accueillera les parents du journaliste américain James Foley, décapité par l'Etat islamique le 19 août dernier.
L'actualité en Irak et en Syrie sera au centre du prochain Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre. Les parents du journaliste américain James Foley seront présent à ces prochaines rencontres. Leur fils a été exécuté le 19 août dernier, par décapitation. Un assassinat revendiqué par les jihadistes de l'Etat islamique (EI), pour condamner l'intervention des Etas-Unis en Irak.
James Foley, âgé de 40 ans, avait été enlevé en novembre 2012 en Syrie et retenu depuis en otage.
Deux jours après la mort de leur fils, les parents de James Foley avaient tenu à lui rendre hommage publiquement : « C'était un journaliste courageux, il n'avait pas peur. Il a toujours gardé espoir de rentrer chez lui. », avaient-ils déclaré face aux caméras.
Un deuxième journaliste américain décapité
Ce mercredi, les jihadistes de l'EI ont suscité l'indignation mondiale après avoir revendiqué la décapitation d'un deuxième journaliste américain, Steven Sotloff, dans une vidéo qui a provoqué "l'écoeurement" des Occidentaux.Dans cette vidéo intitulée "deuxième message à l'Amérique", on peut voir Steven Sotloff, à genoux, vêtu d'une blouse orange. Debout à côté de lui, un homme masqué, vêtu de noir et armé d'un couteau condamne l'intervention des Etats-Unis en Irak et porte son arme à la gorge du journaliste de 31 ans.
Le bourreau, qui s'exprime avec un accent britannique, présente ensuite à la caméra un autre otage, un Britannique identifié comme David Cawthorne Haines, et menace de l'exécuter.
"Je suis de retour, Obama, et je suis de retour à cause de ton arrogante politique étrangère envers l'Etat islamique", déclare l'homme masqué dans cette vidéo de cinq minutes.
Cette mise en scène est en tout point semblable à celle de la vidéo diffusée le 19 août où un insurgé à l'accent britannique décapitait James Foley. L'homme avait ensuite indiqué que Sotloff - également montré dans cette première vidéo - serait le prochain, si les frappes aériennes n'étaient pas interrompues.
Le président américain a ordonné mardi (2 septembre) l'envoi de 350 troupes supplémentaires à Bagdad pour protéger le personnel et les locaux diplomatiques, ce qui porte à 820 le nombre de soldats américains déployés en Irak depuis le lancement début juin de l'offensive éclair des jihadistes de l'Etat islamique (EI).