JEM 2014 : ce soir en CSO, il n'en restera que 4, en attendant visite du paddock

13h25 le 1er couple entrera en piste. Ce soir, ils ne seront plus que 4 pour la finale tournante de dimanche. Ce sera une autre histoire. Deux voire trois français ont leurs chances, mais tous auront préparé cette journée comme nulle autre pareille. Visite des coulisses avec un arrêt au paddock.

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Ils étaient 153 en début de semaine. Ce samedi soir, ils ne seront plus que 4. Entre temps, les 30 premiers cavaliers issus des qualifications et de l'épreuve par équipe se seront affrontés lors d'un concours en deux manches à partir de 13h30.
Les 4 français, vice-champions du monde, sortent des premiers tours dans les 26 premiers. Avec ses 4 points récoltés, Patrice Delaveau pointe à 4,08 4ème au classement provisoire. Pénélope Leprévost que son sans faute d'hier a relancé pour les premières place est 7ème. Tout les deux sont à une barre de l'américaine Beezie Madden impressionnante depuis la Chasse avec 4,40.


Kevin Staut à la 12ème position, voit son compteur crédité de 6,11 points. Simon Delestre ferme la marche des tricolores avec 9,60.
A noter que Ludger Beerbaum, l'Allemand, qui faisait figure de grand favori au regard de ses résultats en grand prix, est en dessous de ce que l'on pouvait attendre de lui. Aujourd'hui, il a déclaré forfait pour la suite. (10,80 points et une 30ème place au provisoire).

Du suspens à venir

La partie s'annonce rude et sans doute difficile pour les couples qui se tiennent, pour les 7 à 8 premiers d'entre eux, à une poignée  de points. Mais aussi elle sera rude et pleine de suspens pour les spectateurs. Elle pourrait même, si le scénario réserve autant de surprise que jeudi, devenir carrément éprouvante pour les nerfs. Une chose est certaine, la moindre erreur sera fatale.


Une journée off, mais pas de tout repos

Cette étape intermédiaire avant la grande finale à 4 de dimanche intervient après une journée off. Off de compétition. Off, oui, mais non pas de travail. Il ne faut pas croire que durant ces heures, les chevaux sont laissés de côté. Après les efforts de la veille, l'heure était vendredi aux exercices de stretching, aux étirements. Et puis, parce que la route ne s'arrête pas là, il ne s'agit pas de démobiliser le cheval. "Il est important d'éviter toute rupture de rythme et de garder l'influx ; ils doivent rester concentrés pour la suite de la compétition".

Toute la journée,  les grooms et les compétiteurs auront entourés les chevaux. Dans les écuries, pour apporter les soins de base, mais aussi pour les monter. Dans les coulisses, l'activité aura été presque identique à celle des autres jours.

Le paddock, le centre névralgique  

Le paddock est l'un des endroits inaccessibles au public et qui est pourtant fondamental. Derrière ce nom, ne se cache pas en argot la désignation d'un lit. Bien au contraire, en équitation c'est un terrain de détente, ou d'échauffement. Cet endroit est divisé en deux parties. Une première, abritée, qui sert aux premiers pas, puis tout à la fin, après le passage, à "marcher le cheval" pour le retour au calme. Et puis il y a une grande carrière. On y trotte, on y galope. En équitation comme dans tous les autres sports, avant un effort il faut s'échauffer. En équitation, deux fois plus que dans les autres sports... Puisqu'ils sont deux !
Tous ces exercices ont pour objectif l'assouplissement. (En tournant) à droite et à gauche, pour paralléliser la préparation. "Il s'agit de mobiliser le corps du cheval latéralement et longitudinalement. Sur la piste c'est ce qu'on leur demandera." précise Yann Quévert, notre expert pour la semaine. "Cela permet au cheval d'être disponible et au couple de se concentrer. Rodrigo Pessoa, par exemple, a monté son cheval très tôt jeudi. Longtemps avant le début de la compétition, avant même le début de l'échauffement des premiers concurrents inscrits, alors qu'il passait parmi les derniers, puisque 4ème dans l'équipe du Brésil". Autre façon de faire : celle de Kévin Staut qui a réalisé un sans faute lors de son passage et qui lui, était revenu au box pour ne ressortir que plusieurs heures après.

"Lors de la détente, étape fondamentale, le cheval doit se comprimer, s'étirer, tourner court, allonger le galop. Et puis les couples commencent à sauter. D'abord des petites barres (peu élevées) sur des droits, des oxers, puis des plus hautes, sous le regard avisé de l'entraîneur national entouré du staff..."


Sous surveillance

Mais toute détente est également réalisée sous surveillance. Les protections des membres postérieurs appelées "protège-boulets" sont installés à l'écart sous l'oeil de trois juges. Il ne faut surtout pas mettre des protections qui ne seraient pas aux normes, trop grandes ou trop serrées qui constitueraient une tricherie (le cheval incommodé lèverait les postérieurs beaucoup plus haut).
"De la même manière, on surveille les barres d'essai.Il y a une hauteur maximale. On ne peut pas non plus "barrer" les chevaux : c'est-à-dire lever la barre quand les antérieurs arrivent au dessus de l'obstacle d'essai pour l'apeurer, et cela juste avant d'entrer en piste afin qu'il fasse plus attention une fois sur le parcours".
Sur le paddock de Caen pour absorber le flux et éviter les accidents ou risques de collision, 4 obstacles sont disposés en ligne et tout le monde saute dans le même  sens.


Tout est prévu ! Les horaires de passages sont très précis. Le chef du paddock appelle les concurrents. "Tout ici est millimétré. Beaucoup plus que dans les concours nationaux" continue Yann Quévert.
Une fois sortis du paddock, cavaliers et chevaux s'engagent vers le tunnel qui mène à l'intérieur du stade. "Let the games begin" (que les jeux commencent !), est écrit sur le fronton. "Dans 1'30" relaie le chef de la sécurité.
"Qu'est-ce qui peut se passer dans la tête de chacun d'eux, à cet instant précis où ils s'engagent là. Ce sont des années de travail pour la plupart pour arriver à ce niveau et des mois voire des années encore avec leur monture..."
L'enjeu, la pression samedi après midi pèseront lourd.

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