Le 19 septembre 2013, sept membres du collectif Palestine-Orne avaient été condamnés à Alençon pour un appel au boycott des produits israéliens dans un hypermarché. Le procès en appel avait lieu ce mardi à Caen. Une manifestation de soutien était organisée.
Une cinquantaine de personnes avaient répondu à l'appel d'une dizaine d'associations et de partis de gauche ce lundi après-midi devant le palais de justice de Caen. Le 19 septembre 2013, sept militants du collectif Orne-Palestine avaient été condamnés par le TGI d'Alençon à des amendes avec sursis pour avoir appelé au boycott de produits israéliens dans un hypermarché. Ils avaient fait appel de leur condamnation. Un nouveau procès avait lieu ce lundi 22 septembre. Comme le TGI d'Alençon un an auparavant, la cour d'appel de Caen n'a pas retenu le chef d'accusation de provocation à la haine raciale. Les sept militants sont donc uniquement poursuivis pour "entrave à l'exercice normal de l'activité économique d'un magasin". Les manifestants venus les soutenir demandent la relaxe pure et simple. "Ces militants par leur action très pacifique n'ont pas commis de délit", plaide Madeleine Barbier, du collectif Solidarité Palestine, "ils ont seulement informé la population sur la situation de la Palestien, sur le sort des Palestiniens".