Cabourg: les riverains craignent de se retrouver les pieds dans la Dives

Sur l'avenue de l'hippodrome, les occupants d'une dizaine de maisons voient d'année en année l'eau de la Dives s'approcher dangereusement. Les berges du fleuve s'érodent et les travaux de consolidation, annoncés depuis longtemps, ne sont toujours pas réalisés.

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"Ça fait 25 ans qu'on est là. Avant, il y avait 8 mètres derrière ma haie, les tracteurs de la Ville pouvaient passer pour tondre. Maintenant, il n'y a plus que 50 centimètres. Après, on peut tomber dans la Dives". Stéphane Heslouin habite avenue de l'Hippodrome à Cabourg. Comme plusieurs de ses voisins, il observe avec angoisse les eaux du fleuve se rapprocher dangereusement des habitations. Les berges de la Dives sont victimes d'un phénomène d'érosion: l'eau gagnerait, par endroit, un mètre sur la terre chaque année. Elle s'invite d'ailleurs déjà dans certains jardins: "Quand il y a des grandes marées, l'eau passe sous la haie".

La terrasses a déjà commencé à s'affaisser

Une petite dizaine de maisons sont concernées par cette progression de la Dives. La première angoisse des riverains, c'est l'inondation. "On peut arrêter le feu mais on ne peut pas arrêter l'eau". Les plus pessimistes vont jusqu'à évoquer l'effondrement de leurs habitations. Certains signes semblent les conforter dans ce sens. Chez Stéphane Heslouin, la terrasse a déjà commence à s'affaisser. "C'est pas une fois qu'on aura les pieds dans l'eau qu'il y aura quelque chose à faire", déclare Jean-Pierre Larcher, un riverain.

Car, sur l'avenue de l'hippodrome, on commence à trouver le temps long et on a parfois l'impression d'être victimes "d'une question de gros sous". Pour Janine Larcher, l'ancien maire, Jean-Paul Henriet, "s'est battu mais il n'avait pas l'autorité pour puisque ça n'appartient pas à la ville, c'est un domaine maritime". A l'automne dernier, le premier magistrat de la commune avait annoncé que le préfet avait diligenté une étude dans le cadre du plan de prévention des risques littoraux. Un an plus tard, toujours rien et les habitants ont parfois l'impression que la ville et l'Etat "se renvoient la balle". 

"En 2015, ce sera une histoire passée"

Tristan Duval, le nouveau marie élu cette année, se veut rassurant. "En 2015, ce sera une histoire passée", affirme-t-il. "On a lancé un certain nombre d'études qui vont arriver d'ici la fin de l'année qui vont permettre de réaliser des travaux avec le soutien de l'Etat". L'Etat, certaines rumeurs évoquaient dernièrement son désengagement du dossier. Ces rumeurs seraient infondées à en croire Tristan Duval: "Ces travaux seront financés par la Ville et par des subventions d'Etat à hauteur de 50 à 70%, selon ce que l'on obtiendra". Le maire affirme même que c'est la communauté de commune qui pourrait à l'avenir assurer l'entretien des berges, quand els travaux de consolidation auront été réalisés.



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