Après la révélation des indemnités de départ, nos confrères des Echos estiment que le patron normand du syndicat pourrait être prochainement débarqué. La Commission exécutive confédérale doit se réunir le 9 décembre prochain pour aborder cette dernière "affaire".
Ce lundi soir, l'hebdomadaire L'express révélait que Thierry Lepaon avait touché des indemnités de départ quand il avait quitté ses fonctions de secrétaire général du comité régional CGT de Basse-Normandie avant de prendre la tête du syndicat.
Selon nos confrères des Echos, cette dernière révélation (après celles des travaux de rénovation dans son appartement de fonction et son bureau) est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Sur son site internet, le quotidien économique rapporte qu'une réunion exceptionnelle du bureau confédéral s'est tenue dés mardi matin.
A l'issue de cette réunion, un communiqué a été diffusé en interne et annonce que « la transparence complète sera donnée aux organisations (de la CGT) sur ces derniers éléments et la Commission exécutive confédérale se réunira le 9 décembre pour prendre toutes les dispositions nécessaires ». La centrale attend visiblement que les élections professionnelles de la fonction publique soient passées ((5,4 millions d'agents de la fonction publique votent ce jeudi) pour trancher sur ce sujet.
C'est la crise de succession de Bernard Thibault qui avait permis à Thierry Lepaon, en octobre 2012, d'accéder à la plus haute fonction au sein de la centrale pour toirs ans (durée du mandat). Le secrétaire général de l’Union des syndicats CGT du Calvados était à l'époque l'outsider de cette élection interne.