Après avoir été reçu en préfecture ce lundi soir, les chauffeurs routiers sont revenus sur le périphérique sud de Caen ce mardi matin pour une nouvelle action.
A la sortie de la réunion organisée ce lundi soir à la préfecture de Caen, les représentants des chauffeurs routiers estimaient avoir été "entendus". Néanmoins, la mobilisation se poursuit ce mardi avec une nouvelle action menée sur le périphérique sud de Caen. Après une opération escargot, les routiers ont de nouveau mis en place un barrage filtrant à hauteur de l'échangeur "Vallée sèche", entre Fleury-sur-Orne et Cormelles-le-Royal, et ne laissent passer que les automobilistes.
Les négociations avec le patronat sont au point mort depuis une semaine. Lundi soir, l'intersyndicale des transporteurs routiers (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC) a demandé "au gouvernement la nomination urgente d'un médiateur dans le conflit qui les oppose à la partie patronale" pour "faire revenir l'ensemble des parties à la table des négociations".
Les cinq syndicats réclament une augmentation de 5% pour tous les salariés. Les fédérations patronales assurent ne pas être "en capacité" d'aller au-delà de 1 à 2% d'augmentation selon les coefficients, alors qu'un tiers des entreprises du secteur sont selon elles dans une situation "critique". Pour reprendre les négociations, l'une des fédérations patronales, l'OTRE, a posé comme condition de discuter du temps de travail des conducteurs.