Les établissement public d'insertion de la Défense (EPIDE) ont été créés il y a dix ans. On recense 18 établissements de ce type en France, dont un à Alençon qui prend en charge pendant 8 mois 97 jeunes sans emploi et en difficulté.
Uniformes, lit au carré, défilé en rang, ça ressemble au service militaire mais les jeunes qui se plient à cette discipline sont tous volontaires. Ils ont tous signé un contrat. Les établissement public d'insertion de la Défense (EPIDE) ont été créés il y a dix ans et dépendent du ministère de la Défense. Leur vocation: permettre à des jeunes de 18 à 25 ans en difficulté de s'intégrer à la société, notamment dans le monde du travail. Ces jeunes ne sont aucunement des délinquants. Ils sont pris en charge par les Epide sur une durée allant de 8 à 24 mois en internat. Au programme: un règlement strict pour intégrer les bases de la vie en communauté mais aussi une remise à niveau scolaire et un accompagnement dans la mise en oeuvre d'un projet professionnel.
On recense 18 EPIDE en France dont un à Alençon. Dans, Cet établissement accueille 97 jeunes (pour une quarantaine d'encadrants), dont 35% viennent des quartiers populaires de la région et 25% de filles. Ce jeudi, ces jeunes ont reçu la visite de deux parlementaires, dont Joaquim Pueyo, le député-maire d'Alençon, dans le cadre de la mission d'information sur les dispositifs citoyens du ministère de la Défense.
Reportage de Louise Simondet et Guillaume Le Gouic
Intervenants:
- Yves-Marie Argouarc'h, directeur de l’EPIDe d’Alençon
- Lulu Tamimou, volontaire
- Joaquim Pueyo, député PS de l’Orne
- Sarah Mazouzi, volontaire