Les routiers, mobilisés pour leurs salaires, ont mis fin vers 16 heures ce lundi au barrage filtrant mis en place devant l'entrée de l'A 84. Le secrétaire d'Etat aux transports a demandé la reprise des négociations. Une action "militante" est prévue ce mardi sur l'A 13.
Au fil des heures, le nombre de camions immobilisés sur l' A 84, à partir de la Porte de Bretagne à Bretteville-sur-Odon, n'a cessé d'augmenter: de 200 poids-lourds en début de matinée jusqu'à près de 300 camions répartis sur une dizaine de kilomètres au plus fort du mouvement. Les routiers ont mis fin vers 16 heures, comme ils s'y étaient engagés, à cette action débutée ce lundi à 6 h 30.
Plusieurs actions ont été menées un peu partout en France à l'initiative de l'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC),qui exige le retour des patrons du secteur autour de la table des négociations salariales. Un retour également souhaité par le secrétaire d'Etat aux transports. Dans un communiqué, Alain Vidales indique avoir "demandé au président de la commission mixte paritaire d'organiser, dans les meilleurs délais, une nouvelle réunion de négociation". Le secrétaire d'Etat estime que "chacune des parties doit pouvoir avancer sur le chemin d'un compromis".
L'intersyndicale attend maintenant que la prise de position du gouvernement soit suivie d'effet. Sur l'agglomération caennaise, les routiers grévistes n'ont pas prévu d'action de blocage ce mardi. Ils annoncent en revanche une action "militante" de 8 heures à 10 heures à la barrière de péage de Dozulé sur l'A 13, une action consistant en une distribution de tracts.
Retour sur la mobilisation des routiers à Caen ce lundi avec Jean-Baptiste Pattier et Carole Lefrançois
Intervenant:
- Jean-Marc Lambert, secrétaire Général CGT transports Normandie