Leur projet de Société par Actions Simplifiée (SAS) accepté par le tribunal de commerce, les salariés d'AIM se lancent dans une nouvelle aventure. Mais tous n'y participeront pas.
Au lendemain de la décision rendue par le tribunal de commerce de Coutances, les salariés du sites AIM étaient réunis ce matin en assemblée générale. Après la joie de la victoire, vient le temps du dur retour à la réalité quand leur avocate, Me Elise Brand, dresse la liste des postes conservés. Seuls 206 salariés sur 350 participeront au redémarrage du site sous forme d'une Société par Actions Simplifiée, une formule imposée par la participation de la Société d'économie mixte (SEM), regroupant la région Basse-Normandie et le département de la Manche, au projet.
La formule de la société coopérative participative, au départ proposée par les salariés, sera mise en place ultérieurement. La société aura donc une articulation classique avec un directeur, un conseil d'administration et des salariés. Mais ces derniers auront leur mot à dire sur la gestion de l'entreprise. "Si on s'aperçoit que le directeur ne fait pas l'affaire, on aura la jouissance de prendre les décisions qui iront bien à ce moment là", explique Sébastien Laffon, informaticien AIM.
Reportage de Nicolas Dalaudier et Joël Hamard
Intervenants:
- Patricia Le Priellec, expert comptable
- Sébastien Laffon, informaticien AIM