Le 30 janvier dernier, ils ont du fermer les portes de leur biscuiterie, sans avoir le temps de fêter la fin de l'occupation de l'usine qui a duré un an. Hier soir, à Sannerville, les employés de Jeannette ont fait le deuil de ce passé de lutte et tentent d'envisager l'avenir.
"On a fermé les portes de notre usine le 30 janvier, mais on était partis toujours avec un peu de rancoeur, parce que on avait toujours dit qu'on ferait notre repas là-bas. On a dit c'est pas grave, on va le faire ailleurs." Marie-Claire Marie, ancienne salarié de la biscuiterie résume ainsi la situation. En effet, le 30 janvier dernier, ils ont du quitter précipitamment leur biscuiterie, sans avoir le temps de fêter la fin de leur action. Ils avaient occupé les locaux de l'usine pendant une année entière en signe de protestation. Hier soir à Sannerville, les employés de Jeannette ont fait le deuil de leur passé et tentent d'envisager l'avenir.
"Ce qui est passé, faut le laisser derrière nous et aller de l'avant"
"Ce qui est passé, il faut le laisser derrière nous et aller de l'avant". Avec ses mots, Régine Podgorny, ancienne employée de la société, évoque la longue lutte syndicale et judiciaire des Jeannette. Aujourd'hui, tous comptent sur la reprise, orchestrée par Georges Viana. L'homme a prévu de reprendre, dès cette année, la production des madeleines.
Reportage Erwan De Miniac et Mathieu Beaudouin
Marie-Claire Marie: ancienne salariée Jeannette
Régine Podgorny: ancienne salariée Jeannette
Jacqueline Morel: union locale CGT