L'annonce a été faite ce jeudi, à l'issue du dernier comité d’entreprise de la papeterie, à Grand Couronne, près de Rouen. Sous la pression des salariés, qui dure depuis plusieurs mois, le nombre des licenciements a été réduit.
Le plan de restructuration
En novembre 2014, la restructuration de l'entreprise UPM - Chapelle Darblay, avait été annoncée par ses dirigeants. Le plan prévoyait la suppression de 196 emplois sur les 367 que compte l'usine.Une restructuration qui doit s’accompagner aussi de l’arrêt d’une des deux machines de l’entreprise, spécialisée dans la fabrication de papier journal à partir de fibres recyclées,.
26 emplois sauvés sous la pression syndicale
Les actions des salariés, qui durent depuis plusieurs mois, ont permis de réduire ce nombre de 196 à 170 suppressions. L’annonce a été faite ce jeudi, à l’issue du dernier comité d’entreprise, alors que les salariés bloquaient les entrées du site de Grand Couronne.Un projet alternatif pour sauver tous les emplois
Lundi prochain (4 mai) la direction régionale du travail homologuera ce Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE). Pour autant, les salariés ne souhaitent pas en rester là et veulent sauver tous les emplois.Ils proposent, pour cela, un projet alternatif : reconvertir la machine N°3, menacée de fermeture, pour fabriquer des sacs biodégradables.
Décision en juin prochain
La direction d’UPM Chapelle Darblay doit se prononcer d'ici le 30 juin sur cette proposition et sur l'avenir de la machine N°3.En attendant, le personnel de l’usine annonce de nouvelles actions pour maintenir cette pression. (Pour rappel : les salariés avaient à plusieurs reprises bloqué la circulation dans l'agglomération rouennaise ces derniers mois).
Demain, vendredi 1er mai, ils manifesteront dans le traditionnel défilé de la fête du travail.
VIDEO : le reportage de Grégory Thélu et Bruno Belamri avec les interviews de :
- Marc Fromentin, salarié de la Chapelle Darblay
- Pascal Morel, secrétaire général CGT 76