L'incertitude continue de régner quant à l'avenir des barrages de Vézins et de la Roche-qui-Boit, qui datent de 1916 et 1926.
Un projet d'arasement a pour but d'améliorer la qualité de l'eau de la Sélune, et permettre le passage des poissons migrateurs. Mais il est combattu par des élus locaux, qui voient un avenir économique à ces retenues, en ces temps d'énergie propre et renouvelable.
Cette position est partagée par Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie (lire les articles liens en bas de page). Un rapport récent rajoute de l'incertitude, car ce pavé de plus de 200 pages ne prend pas position.
Un autre facteur plaide en faveur du maintien des barrages: en plus de l'eau, ils retiennent pas moins d'1,8 million de m3 de sédiments cumulés (évaluation 2004), et font ainsi office de barrière à métaux lourds.
Le point avec le reportage de Rémi Mauger et Joël Hamard
Intervenants:
John Kaniowski, président des Amis du barrage
Bernard Tréhet, conseiller départemental de la Manche