Rouen : adepte des cascades urbaines, il tombe d'un toit et se blesse gravement

Comme les héros du film "Yamakasi", un habitué des "parkours" sur les toits a chuté d'un immeuble de la place du Vieux-Marché.  Récit et précision

Dans un état critique

Il est minuit et demi ce mercredi matin (13 mai) quand une commerçante de Rouen entend un grand bruit provenant de l'arrière de sa boutique située place du Vieux-Marché.  
Un homme vient de chuter du haut de l'immeuble et se trouve inanimé à côté du laboratoire attenant au commerce de bouche, dans une cour intérieure couverte. Dans le toit ondulé en plastique transparent, un trou de 2,50 mètres sur 1 mètre est visible.
La victime, tombée sur les moteurs et compresseurs des chambres frigorifiques, est gravement blessée et est transportée dans un état critique au CHU de Rouen par les Sapeurs-Pompiers.

Quant aux policiers, appelés par la commerçante, ils vont vite apprendre que le blessé, un jeune homme âgé de 20 ans, est l'un des locataires de l'immeuble situé au dessus de la boucherie.  Une jeune femme de 22 ans se présente alors : c'est la compagne de la victime.

Elle va expliquer aux policiers que son ami a l'habitude de pratiquer des "parkours" en passant de façon acrobatique de toit en toit comme le font les "yamakasi".
Selon les premiers éléments de l'enquête, ils étaient deux à circuler sur les toits au moment de la chute. C'est l'autre "acrobate" qui aurait appelé les pompiers avant de disparaître…

Précision 

(mise à jour du lundi 18 mai) : la jeune femme entendue par les policiers (l'amie de la victime)  est née en 1992.
Quant au deuxième homme, il n'avait pas disparu,  mais a accompagné à l'hôpital  son "compagnon de parkour".

Un péril pour les cheminées et les toits ?

Le fait de bondir sur le gravier qui recouvre les toits plats, de prendre appui sur des éléments de toitures, et plus généralement de sauter  et de courir sur les toits est considéré comme un fléau par de nombreux propriétaires et co-propriétaires.
Les acrobaties de ceux qui pratiquent des "parkours" sont en effet accusées de fragiliser les infrastructures (cheminées, gouttières, plaques de zinc et de plomb),  de déranger les appareils et installations électriques (câbles, antennes, climatiseurs…)  et d'atténuer l'étanchéité.

Quand on connaît le prix des interventions pour des travaux d'inspection ou de réparations sur les toits, on comprend l'inquiétude de ceux qui craignent de devoir payer pour les "traceurs  qui expriment leur esprit de liberté dans le parkours"

VIDEO : un exemple de "parkour"  en Seine-Maritime publié sur Youtube par "P.R.H."

 

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