Quelques heures après le début du démantèlement de la jungle de Calais (Pas-de-Calais), les premiers migrants sont arrivés en Normandie.
Sur les 285 personnes « mises à l’abri temporaire» dans les cinq départements Normands, 173 se répartissent entre la Seine-Maritime et l’Eure.
Les 31 premiers migrants venus de la jungle de Calais sont arrivés au Havre (Seine-Maritime). Essentiellement des hommes, originaires d’Afghanistan et du Soudan.
Ils ont été immédiatement pris en charge par la Croix rouge et accueillis dans deux structures de réinsertion.
D’autres personnes en provenance de Calais, des familles cette fois, ont été dirigées vers Serquigny, une commune de 2000 habitants dans l’Eure. Elles devraient arriver cette nuit.
Lionel Prévost, le maire de Serquigny, en direct sur France 3 Normandie a appelé, en substance, ses administrés qui s’opposent à la venue des migrants, à retrouver une certaine sérénité et à ne pas utiliser cette opération de solidarité à des fins politiciennes.
Outre le Havre et Serquigny, selon les chiffres de la préfecture communiqués en fin de journée, la ville de Rouen (Seine-Maritime) accueille 95 migrants et 20 sont à Saint-Etienne-du-Rouvray. La commune de Perriers la Campagne dans l’Eure a également été choisie pour recevoir des réfugiés.
Le petit village de Perriers la Campagne (400 habitants environ) a dû aménager un batiment de sa zone artisanale pour recevoir les 47 migrants qui arrivés à destination en fin de matinée. Deux jeunes hommes d'une vingtaine d'années, seraient déjà repartis.
VIDEO : Le reportage de Bénédicte Drouet, David Emilien, Danilo Commodi et Mickael Goavec
VIDEO : Lionel Prévost, maire de Serquigny en direct dans le JT 12/13 de France 3 Normandie, présenté par Grégory Thélu