42 salariés de l’entreprise Dubourg et Fils avaient déposé un dossier au tribunal des prud’hommes d’Argentan suite à leurs licenciements en 2013. 38 d’entre eux seront dédommagés.
Ils s’en souviendront, les 50 salariés de Dubourg et Fils, de ce jour du 26 juillet 2013 lorsqu’ils ont reçu leur lettre de licenciement.
Mais ils se souviendront aussi de ce mardi 29 décembre 2015, lorsque le tribunal des prud’hommes d’Argentan a jugé ce licenciement « sans cause réelle ni sérieuse » pour 38 d’entre eux.
En 2013, ces salariés de cette entreprise de peinture spécialisée dans le traitement de surfaces se voyaient mis à la porte pour raison économique.
Au total, cinquante salariés étaient concernés, répartis dans trois sites de la région : à Athis-de-l’Orne dans l’Orne et à Condé-sur-Noireau et Saint-Rémy dans le Calvados.
42 ex salariés entamaient alors une procédure devant le tribunal des prud’hommes d'Argentan, qui a donc jugé ce mardi que ces licenciements pour 38 personnes ne reposaient « sur aucune cause réelle et sérieuse ».
Deux salariés protégés en raison de leur activité syndicale devront en revanche attendre le jugement du tribunal administratif de Caen qui doit déterminer si l’inspection du travail a eu raison d’autoriser leur licenciement.