Assassinat de Samuel Paty : sept personnes interpellées, notamment à Rouen

Sept hommes âgés de 17 à 21 ans ont été interpellés mardi 12 janvier dans plusieurs villes de France dont Rouen. Ces personnes font partie de l'entourage d’Abdoullakh Anzorov, le terroriste tchétchène originaire d'Evreux qui a décapité l’enseignant le 16 octobre 2020.

Sept hommes âgés de 17 à 21 ans ont été interpellés simultanément mardi 12 janvier 2021 dans plusieurs régions de France, notamment à Rouen, dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty, indique l'AFP, confirmant une information du Point.

Le professeur d'histoire-géographie de 47 ans avait été décapité près de son collège de Conflans-Saint-Honorine, le 16 octobre 2020, par Abdoullakh Anzorov, un terroriste tchétchène originaire d'Evreux. 

Les suspects font partie de l'entourage du terroriste. Ils "apparaissent sur différents groupes de messagerie auxquels participait (Abdoullakh) Anzorov", a précisé une source judiciaire.

Interpellations à Rouen

Les sept hommes, dont certains sont d'origine tchétchène comme le terroriste, ont été interpellés notamment à Toulouse, Lyon, Rouen, Besançon, en Seine-et-Marne et dans le Maine-et-Loire, a précisé cette même source.

Les interpellations ont été réalisées par la sous-direction antiterroriste (Sdat) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans plusieurs villes de France, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

En décembre, cinq hommes âgés de 18 à 21 ans et d'origine tchétchène, soupçonnés d'avoir eu des contacts avec l'assaillant, avaient été libérés à l'issue de leur garde à vue sans poursuite à ce stade. Ils avaient été interpellées en Seine-Maritime et de Haute-Loire.

Cinq collégiens poursuivis pour "complicité d'assassinat terroriste"

Au total, quatorze personnes sont mises en examen dans l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty, décapité le 16 octobre près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. 

Parmi les suspects figurent six collégiens. Cinq d'entre eux sont poursuivis pour "complicité d'assassinat terroriste", accusés d'avoir permis à Anzorov, un réfugié de 18 ans, d'identifier le professeur.

Le meurtrier originaire d'Evreux

Abdoullakh Anzorov avait revendiqué son geste dans un message audio en russe où il disait avoir "vengé le prophète" Mahomet, reprochant au professeur de l'avoir "montré de manière insultante". Il avait été abattu peu après par les policiers.

Il avait été enterré le 6 décembre dernier en Tchétchénie. Des comptes sur la messagerie Telegram avaient publié des vidéos de l'enterrement, montrant une foule relativement nombreuse chantant en tchétchène et accompagnant sous des chutes de neige le cercueil du jeune homme de 18 ans.

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