Pour cette journée de rentrée après les vacances de Pâques, les parents d'élèves de cet établissement, situé dans le centre ville du Havre, ont fait signer une pétition devant l'école ce lundi 23 avril. En cause la menace d'une fermeture de classe.
251 élèves cette année et 252 attendus l'an prochain.
Le scénario d'une fermeture de classe est mal compris par les familles d'enfants scolarisés dans cette école élementaire. Tous craignent des classes trop chargées, à double niveau.
Certes, l'établissement n'est pas situé en zone d'éducation prioritaire. Mais les délégués de parents d'élèves l'expliquent : des enfants en situation de handicap (12 scolarisés en ULIS - unité localisée pour l'inclusion scolaire) ainsi que des élèves en difficulté scolaire sont accueillis ici.
A l'encontre des engagements présidentiels en matière d'éducation
Un choix qui va à l'encontre des tendances actuelles de limiter le nombre d'enfants par classe.
Lundi 15 avril, Edouard Macron devait s'engager sur un nombre maximum d'enfants par classe dans son allocution, reportée en raison de l'incendie de l'Eglise Notre-Dame-de-Paris.
"D’ici la fin du mandat partout sur le territoire, de la grande section de maternelle au CE1, les classes accueilleront au maximum 24 élèves. Ce mouvement sera engagé dès la rentrée prochaine." Telle était la promesse du Président de la République envisagée il y a une semaine à peine.
Une annonce qui devait intervenir deux ans après la création de classes de CP à 12 élèves dans les réseaux d'éducation prioritaire renforcée (REP +).
Au Havre, ce lundi matin, une pétition a donc été lancée. Et ce soir, une délégation de parents d'élèves doit être reçue à l'Inspection académique.
D'un côté, Emmanuel Macron nous dit: je fais des classes à 12, ce qui sous-entend: moins on est, mieux on traville. Et de l'autre côté, il nous blalance des classes à 30. Ce qui voudrait dire que chez nous ce n'est plus la peine de travailler
Claude Gueguen, Délégué de parents d'élèves