Il devrait officiellement être désigné lors de la prochaine session pleinière de la région le 17 décembre.
L'information dévoilée par nos confrères du quotidien Ouest-France nous a été confirmée par son directeur de cabinet à la mairie de Bayeux : Patrick Gomont va devenir vice-président de la région Normandie en charge de la culture. Il devrait être officiellement installé dans ses nouvelles fonctions lors de la session du mois de décembre.
Il succède à Emmanuelle Dormoy qui a démissionné le 3 octobre
Patrick Gomont succèdera à Emmanuelle Dormoy dont la démission-surprise "pour des raisons personnelles" a jeté un trouble au début du mois. "J'ai fait le choix de laisser ma délégation régionale sur la Culture et de quitter mon mandat régional : deux mandats exécutifs à l'échelle d'une ville comme Caen et d'une Région représentent un engagement fort, d'autant plus lorsque l'on continue d'exercer une activité professionnelle", expliquait l'élue pour justifier son retrait. Mais des désaccords politiques pourraient aussi avoir motivé cette démission.
"Le choix de la majorité (pour lui succéder, ndlr) s’est naturellement porté sur Patrick Gomont dont les compétences acquises dans ce domaine ne sont plus à démontrer, écrit Hervé Morin dans un communiqué. Je sais qu’il aura à cœur de porter notre politique régionale et d’être à l’écoute de ses acteurs. Avec un budget en hausse de 15 % par rapport à 2015, jamais la Région Normandie n’aura porté autant d’importance au tissu culturel régional et je m’en réjouis ! "
La culture en Normandie : le clip promotionnel de la région Normandie :
En #Normandie, la #culture vous embarque ! pic.twitter.com/86RhVNiLmv
— Région Normandie (@RegionNormandie) 12 octobre 2018
"Je suis très honoré de la confiance qu’Hervé Morin et mes collègues de la majorité m’ont accordée. Je mesure l’importance de cette responsabilité et je souhaite mettre dès aujourd’hui toute mon énergie au service de la mise en œuvre de la politique culturelle impulsée par Emmanuelle Dormoy que je tiens tout particulièrement à saluer", déclare Patrick Gomont dans une langue des plus policées.
