Moyon profite d'une nouvelle intercommunalité pour rationaliser la dénomination de ses rues. En janvier, les habitants passeront de 200 hameaux, avec souvent des appellations similaires, à 6 rues seulement. La fin du casse-tête ?
Les GPS vont enfin pouvoir respirer. Aujourd'hui c'est un vrai casse-tête chinois, pas loin de 200 hameaux, des rues souvent avec le même nom entre deux lieux-dits. Les "étrangers" connectés finissaient souvent par tourner en rond. Le 1er janvier, c'est la révolution. Avec la réforme territoriale voulue par le président Hollande, la Normandie fusionne mais au niveau des communes se joue également une réforme en profondeur. Le gouvernement pousse et aide financièrement au regroupement de communes. C'est le cas de Moyon.qui scelle son avenir avec d'autres communes environnantes.
Avant le grand saut, il convenait de rationaliser les noms de la nouvelle entité géographique. Des hameaux éloignés les uns des autres portent le même nom ou pire ne sont pas du tout répertoriés. Difficile de trouver la bonne adresse sur les quelques 2374 hectares du territoire de la nouvelle commune, surtout pour les secours. Cela aura pris un an aux élus pour tout rebaptiser avec pour chaque habitation un numéro.
Au 1er janvier , le village se prépare aussi à une autre révolution, il change de nom et devient "Moyon village".
Le reportage de S Potay et D Emilien. Interviennent Gilles Beaufills maire de Moyon, Sabine Vasselin guichetière, Nadine Lalleman habitante de Moyon et Aline Lesaulnier Adjointe au maire en charge de la signalétique.