À Caen, plus de 400 personnes rassemblées contre l'extrême-droite

Dans les rues de Caen, plus de 400 personnes se sont mobilisées pour dire "non à l'extrême-droite", ce samedi 16 avril. À une semaine du second tour de l'élection présidentielle, des rassemblements similaires étaient organisés à travers toute la France.

Environ 250 personnes se sont rassemblées cet après-midi, autour de la fontaine, située boulevard Général-Leclerc à Caen. Puis le nombre de manifestants a augmenté, jusqu'à 400 personnes, selon la préfecture du Calvados.

Un cortège s'est ensuite élancé dans les rues de Caen. "Macron, Le Pen, c'est la gangrène", a-t-on pu entendre résonner au milieu des commerces et terrasses des cafés, ce samedi 16 avril, rue Saint-Pierre.

De nombreux jeunes mobilisés 

Pour ce week-end d'entre-deux-tours, plusieurs électeurs se disent perdus : "c'est très très compliqué", souffle Nicolas, 27 ans, qui hésite entre faire barrage à l'extrême-droite et s'abstenir. 

"On a tous très peur de la haine que véhicule Le Pen donc c'est très important d'être ici (...) même si c'est très difficile de l'admettre et que je vais peut-être verser une larme au moment de mettre le bulletin, je pense que je voterai Macron", confie Apolline, 23 ans et étudiante en deuxième année de master.  

D'autres sont encore indécis. Manon, 25 ans, tient une pancarte "Ni Macron ! Ni Le Pen !" à la main : "Je n'arrive pas à me résigner à voter pour l'un ou pour l'autre."

Un rassemblement à l'appel des organisations

Si certains élus politiques se sont joints à ce rassemblement, l'appel a été lancé par des organisations syndicales comme la CGT, FSU, FSE ainsi que des associations telles que le Collectif Droits des Femmes 14, la Ligue des Droits de l'Homme...

Aucune consigne de vote n'a été donnée lors de ce rassemblement mais certaines organisations ont voulu s'adresser à ceux qui, déçus par ce quinquennat, souhaiteraient voter pour Marine Le Pen. 

Le bulletin pour Le Pen amènerait le pire car du point de vue de ce qu'elle propose sur la sécurité, sur la tolérance, le vivre ensemble, c'est totalement contreproductif.

Jérôme Adell

Secrétaire départemental de la FSU

"C'est important de se mobiliser. On n'est pas là pour faire de la pub à Macron mais il faut prioriser les choses : d'abord combattre Le Pen aux urnes et, ensuite, pour Macron, on descendra dans la rue", explique la présidente de SOS Racisme Basse-Normandie.

Certains participants se sont d'ores et déjà donnés rendez-vous, après les résultats du second tour, dimanche 24 avril. 

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