Affaire du match Caen-Nîmes: Jean-François Fortin renvoyé devant un tribunal

Le juge d'instruction en charge de l'affaire des matchs présumés truqués a décidé de renvoyer neuf protagonistes du dossier devant le tribunal. Parmi eux, Jean-François Fortin, le président du Stade Malherbe.

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Le 18 avril 2015, la justice autorisait Jean-François Fortin à reprendre ses fonctions de président du Stade malherbe. Quelques mois plus tôt, le 18 novembre 2014, il était interpellé et mis en examen pour corruption dans l'affaire dits "des matchs truqués". Au coeur de ce dossier impliquant le club de Nîmes et certains de ses dirigeants, la dernière rencontre de la saison 2013-2014 de ligue 2 qui avait permis aux Caennais de retrouver l'élite du football français.


Mais si la justice a autorisé en avril 2015 Jean-François Fortin à reprendre les rênes du club normand, elle n'enpoursuivait pas moins l'instruction du dossier, un dossier dans lequel le président du Stade Malherbe était toujours mis en examen. 

Et en janvier dernier, le parquet national financier, en charge du dossier, demandait dans un réquisitoire au juge d'instruction le renvoi des protagonistes devant un tribunal principalement pour des faits d'"association de malfaiteurs en vue de la préparation du délit de corruption sportive".


La semaine dernière, le juge d'instruction a rendu une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris pour des neuf personnes mises en examen dans cette affaire. Parmi elles, deux "Caennais", Jean-François Fortin, qui sera jugé pour corruption passive dans le cadre de la rencontre Caen-Nîmes, et l'ancien responsable de la sécurité du Stade Malherbe, Pilou Mokkedel. Joint par téléphone, ce dernier dit ne pas être surpris mais continue de clamer son innocence. "Je pense que la justice fait son travail. Ce que je reproche c'est d'avoir pu penser que j'avais triché. Je n'ai jamais triché, comme Jean-François Fortin d'ailleurs."

Le juge d'instruction en charge de l'affaire des matchs présumés truqués a décidé de renvoyer neuf protagonistes du dossier devant le tribunal. Parmi eux, Jean-François Fortin, le président du Stade Malherbe.


Le président de Nîmes à l'époque, Jean-Marc Conrad, est lui renvoyé pour corruption active pour ce match et pour association de malfaiteurs en vue de la préparation du délit de corruption sportive.



 

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